Post ID 571

Cet article vous est proposé par www.medoucine.com qui réunit pour vous des thérapeutes de médecine traditionnelle chinoise et autres médecines douces aux diplômes vérifiées, et aux compétences validées, à consulter en toute confiance.

Que faut-il manger, ou ne pas manger ? Ces questions sur notre alimentation reviennent de manière récurrente, sur fond de surconsommation industrielle et excès en tous genre.

La nutrition est un pan important de la médecine traditionnelle chinoise. Là où l’occident analyse les aliments sous l’angle de leur composition moléculaire et de leurs calories, la médecine traditionnelle chinoise les étudie selon leur impact sur notre corps, y compris leur effet émotionnel : « qu’est ce que je ressens, qu’est ce que ça me fait de manger un aliment acide » ?

Ainsi les limites nutritionnelles du blé et de son gluten étaient déjà identifiées il y a 2500 ans, mais il était aussi reconnu pour son action bénéfique pour le moral. On comprend mieux l’appel de la baguette de bon pain blanc !

Utilisant des clés de lecture éprouvées depuis des millénaires, la diététique chinoise continue de progresser en étudiant des aliments nouveaux en Chine tels que le quinoa et les lentilles, et nous fait bénéficier de ses lumières pour mieux manger et vivre une vie plus saine et équilibrée.

En savoir plus en 3 minutes avec Pascale Perli, praticienne de médecine traditionnelle chinoise :

https://www.youtube.com/watch?v=LPoLD2xPBF4

Post ID 561

Entourés d’experts, Maya Lauqué et Thomas Isle, chroniqueurs sur la Quotidienne sur France 5, s’intéressent aux initiatives concernant les nouvelles formes de consommation collaborative. Chaque jour, un grand dossier est abordé et des conseils sont prodigués. Le 4 janvier, le sujet est sur la détox avec comme invités Anne-Marie Gabelica (fondatrice de la marque de cosmétique 100% naturel oOlution), Mareva Galanter (ex miss France fondatrice de la marque Good Organic Only) et Marie Treppoz qui effectue une démo en live d’un jus kalé, concombre, pomme et poire à l’extracteur.

Pour voir l’émission de 1h en entier cliquez ici
Pour voir les 2mn sur l’atelier jus cliquez ici

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Post ID 556

Kate Moss, Salma Hayek, Gwyneth Paltrow ou encore l’ex-Miss France, Mareva Galanter, ne jurent plus que par les cures de jus de fruits et de légumes. Des cocktails vitaminés et riches en minéraux, qui permettraient de perdre du poids, faire le plein d’énergie et de purifier l’organisme. L’exemple est-il à suivre ?

Réponse en image dans l’émission samedi 2 janvier de 50mn inside avec atelier jus et smoothie à mon domicile (voir à partir de 7mn15)

 

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Post ID 535

Un régime de 5 jours qui imite le jeûne diminue le risque de maladies chroniques et stimule les fonctions cérébrales.

Le jeûne est un moyen efficace de perdre du poids, stimuler l’immunité et prévenir des maladies comme le diabète. Mais les médecins sont réticents à le recommander à leurs patients. Ils pourraient l’être moins avec ce régime de 5 jours par mois mis au point par des chercheurs de l’université de Californie dirigés par le Pr Valter Longo et baptisé Fasting Mimicking Diet (régime mimant le jeûne).

Dans l’étude, publiée dans la revue Cell Metabolism , les participants qui ont suivi ce régime pendant 3 mois ont réduit les facteurs de risque impliqués dans le vieillissement, le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires. Le nombre de participants était réduit – 19 seulement – mais les résultats sont si prometteurs que les chercheurs envisagent d’obtenir de la Food and Drug Administration qu’il puisse être recommandé aux patients.

Pour les auteurs de l’étude, le jeûne stimulerait les fonctions de l’organisme en éliminant les cellules endommagées et en favorisant la régénération cellulaire.

Le régime décrit dans l’étude est construit ainsi : pendant 25 jours on mange normalement. Ensuite, le premier jour du régime, on réduit ses apports caloriques à 1090 kcal avec 10% de protéines, 56% de graisses et 34% de glucides. Puis du deuxième au cinquième jour, on n’absorbe que 725 calories dont 9% de protéines, 44% de graisses, 47% de glucides. Dans l’étude, les participants ont consommé beaucoup de soupes de légumes et de tisanes à la camomille.

C’est donc un régime peu calorique (34 à 54% des calories habituelles), plutôt riche en graisses comme le régime cétogène, pauvre en protéines, les glucides étant surtout apportés par des légumes.

Les chercheurs ont aussi publié une étude chez la souris âgée qui montre que lorsque les animaux suivent des cycles avec 4 jours pauvres en calories, leur graisse viscérale diminue, le nombre de cellules souches et de progéniteurs augmente dans plusieurs organes dont le cerveau : la régénération des circuits nerveux est stimulée, comme l’est la mémoire.

Par Marc Gomez - Lundi 22 Juin 2015 (lanutrition.fr)

Post ID 519

Le gluten favorise la porosité intestinale chez tout le monde, et pas seulement ceux qui souffrent de la maladie céliaque ou qui sont sensibles au gluten. Une confirmation des principes du régime Seignalet.

Faut-il éviter le gluten pour être en bonne santé, et surtout faut-il l’éliminer dans les maladies auto-immunes ? D’après un article paru dans Nutrients, la gliadine du gluten augmente la perméabilité intestinale chez tous les individus, qu’ils soient intolérants au gluten ou pas. La perméabilité intestinale est un facteur-clé dans le déclenchement des réactions inflammatoires et des maladies auto-immunes, car elle favorise le passage anormal dans l’organisme, depuis le tube digestif, de fragments de protéines ou antigènes qui pourront déclencher une réponse du système immunitaire.

Le gluten se trouve dans le blé, l’orge, le seigle. La gliadine est une protéine immunogénique du gluten. Certaines personnes sont intolérantes au gluten (maladie céliaque) et doivent l’éviter. D’autres sont sensibles au gluten et présentent des symptômes qui peuvent ressembler à ceux d’une intolérance. Le régime sans gluten permet la disparition de ces symptômes.

Dans cette étude, des chercheurs américains ont étudié l’effet de la gliadine sur la perméabilité intestinale de patients intolérants ou sensibles au gluten, ainsi que chez des témoins. Contrairement aux personnes souffrant de la maladie céliaque, les personnes sensibles au gluten n’ont pas d’augmentation d’auto-anticorps contre la transglutaminase (un test permettant le diagnostic de la maladie céliaque). La réponse immunitaire chez les patients sensibles au gluten diffère donc de celle des intolérants au gluten, d’où l’idée que les similarités entre patients sensibles et intolérants proviennent d’un problème intestinal commun.

Dans cette étude, des chercheurs américains ont étudié l’effet de la gliadine sur la perméabilité intestinale de patients intolérants ou sensibles au gluten, ainsi que chez des témoins. Contrairement aux personnes souffrant de la maladie céliaque, les personnes sensibles au gluten n’ont pas d’augmentation d’auto-anticorps contre la transglutaminase (un test permettant le diagnostic de la maladie céliaque). La réponse immunitaire chez les patients sensibles au gluten diffère donc de celle des intolérants au gluten, d’où l’idée que les similarités entre patients sensibles et intolérants proviennent d’un problème intestinal commun.

Les chercheurs ont étudié les réponses des systèmes digestif et immunitaire chez 4 groupes de personnes : des patients céliaques « actifs » (qui mangeaient du gluten depuis au moins deux mois), des patients céliaques en rémission (avec un régime sans gluten depuis au moins un an), des patients sensibles au gluten mangeant du gluten depuis au moins deux mois et des témoins avec un régime contenant du gluten. Les chercheurs ont réalisé des endoscopies et récupéré des échantillons de biopsies. Ils ont mesuré l’augmentation d’une protéine anti-inflammatoire (l’interleukine-10), une molécule qui calme la réponse immunitaire dans l’intestin.

Résultats : suite à une exposition à la gliadine, la perméabilité intestinale a augmenté chez tous les sujets, même ceux qui ne semblaient pas sensibles au gluten. Les patients qui étaient soit intolérants soit sensibles au gluten avaient tous une augmentation plus importante de la perméabilité intestinale que des patients intolérants en rémission. En même temps, les échantillons des céliaques qui suivaient un régime sans gluten avaient le moins de changement dans la perméabilité intestinale. Ceci signifie qu’un tissu intestinal qui est régulièrement exposé au gluten réagit plus fortement qu’un tissu intestinal qui n’a pas été exposé au gluten pendant un certain temps.

La barrière intestinale fait partie du système de surveillance immunitaire : dans un épithélium intestinal sain, la barrière intestinale est censée être imperméable aux macromolécules comme la gliadine, grâce aux jonctions serrées qui existent entre les cellules. Une mauvaise barrière intestinale pourrait jouer un rôle dans des maladies immunitaires.

Marie-Céline Jacquier - Mercredi 22 Avril 2015 pour lanutrition.fr

Post ID 479

L’activité physique pourra bientôt être prescrite sur ordonnance pour les malades chroniques.

 

Marche nordique, vélo, natation, karaté… Des activités sportives? Non, un traitement prescrit par votre médecin. L’activité physique et le sport pourront bientôt figurer sur l’ordonnance des malades chroniques grâce à un amendement de la loi santé déposé par Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports. Les bienfaits de l’activité physique pour la santé ne sont plus à démontrer: dès 2011, la Haute Autorité de santé élaborait des recommandations pour le développement de la prescription non médicamenteuse. Mais jusqu’à présent peu de médecins proposent l’activité physique comme remède. Il faut dire que prescrire une activité sportive à une personne cardiaque ou atteinte d’un cancer ne se fait pas à la légère et nécessite un minimum d’encadrement.

La Ville de Strasbourg, pionnière en la matière, a mis en place depuis 2012, un dispositif «sport santé sur ordonnance». Les malades, munis de leur ordonnance, sont pris en charge par des éducateurs sport-santé spécifiquement formés qui vont leur proposer une activité adaptée: vélo, marche, tai-chi… Ce dispositif s’adresse aux personnes obèses, diabétiques, hypertendues, en rémission d’un cancer du sein

Aujourd’hui, plus de 900 malades alsaciens ont rencontré un éducateur sportif. «La majorité d’entre eux nous disent que, sans la prescription du médecin, ils n’auraient jamais commencé une activité physique. Mais, au bout d’un an, 70 % des personnes sont toujours dans le dispositif. Il faut dire que les bénéfices peuvent être rapides. Dans le diabète de type 2 par exemple, il suffit de quelques semaines pour constater une amélioration de la glycémie qui permet parfois une diminution de la prise de médicaments», se réjouit le Dr Alain Feltz, conseiller municipal en charge de la santé.

Trois quarts d’heure, trois fois par semaine

Aujourd’hui, les médecins strasbourgeois n’hésitent plus à proposer le sport sur ordonnance. Mais ils restent une exception, les autres médecins sont encore frileux. Même pour maladies cardio-vasculaires, domaine dans lequel les preuves de l’intérêt d’une activité physique sont les plus nombreuses. «Beaucoup de médecins ne savent pas prescrire l’activité physique et la nutrition après un accident cardiaque», affirme le Pr Francois Carré, cardiologue au CHU de Rennes. Résultat: seulement 20 % des malades bénéficient d’une prise en charge en service de réadaptation après un infarctus. Cette dernière est pourtant recommandée car elle diminue de 25 à 30 % le risque de récidive et améliore la condition physique et psychologique des patients. Les malades, qui sont pris en charge par une structure médicale pendant trois semaines, devront ensuite poursuivre une activité régulière. «L’activité physique fait partie du traitement, au même titre que les médicaments. Mais, comme les médicaments, elle doit se pratiquer tous les jours, sinon les bénéfices s’estompent», rappelle François Carré.

Reprendre ou poursuivre seul une activité physique après un accident cardiaque ne va cependant pas de soi. C’est pourquoi la Fédération française de cardiologie a créé les clubs Cœur et Santé, qui animent des séances d’activités physiques.

De nombreuses études ont aussi montré l’intérêt de l’activité physique chez les malades atteints d’un cancer. Pour prévenir les rechutes mais aussi au cours du traitement. «L’activité physique est le seul traitement validé de la fatigue dans les cancers», explique le Dr Thierry Bouillet, cancérologue à l’hôpital Avicenne de Bobigny, fondateur de l’association Cami sport et cancer. «L’activité physique fait baisser le taux des cytokines, molécules secrétées par les cellules cancéreuses et responsables de la fatigue. Elle diminue aussi le taux d’insuline dans le sang, qui est un facteur de croissance des cellules cancéreuses», décrit Thierry Bouillet. Mais pour observer des résultats positifs, l’activité doit durer au moins trois quarts d’heure, trois fois par semaine et sur une durée de six mois. Ce qui peut représenter un obstacle.

Un remède puissant

«Il est parfois difficile de parler de sport aux patients. Car, pour eux, lorsqu’on est malade, on se repose», raconte le Pr Laurent Zelek, cancérologue à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Et pourtant les bénéfices sont présents et ils sont impressionnants. «Vous diminuez la fatigue, donc vous améliorez la qualité de vie. Mais l’on sait également que l’activité physique diminue de moitié le taux de rechutes des cancers du sein, du côlon et de la prostate», s’enthousiasme Thierry Bouillet, qui évoque le cas de ce patient atteint d’un cancer du poumon avec métastases au cerveau, en rémission depuis quatre ans grâce à son activité physique!

Le sport n’est sans doute pas la panacée mais peut se révéler un remède puissant. Encore faut-il qu’il puisse être administré comme il faut aux personnes qui en ont besoin. «Il existe un véritable problème d’accessibilité pour les populations les moins favorisées. Résoudre les problèmes de vie quotidienne, de perte de revenus demeure un véritable facteur bloquant», met en garde Laurent Zelek, qui exerce en Seine-Saint-Denis. L’amendement Fourneyron, qui ne prévoit pas la prise en charge du «sport sur ordonnance», a malheureusement laissé cette question sans réponse.

Par figaro iconAnne Prigent - le 15/05/2015

Post ID 475

Des chercheurs d’une équipe de l’Université de Californie du sud (USC) affirment avoir trouvé le moyen de contraindre le corps humain à se régénérer. Une découverte annoncée comme «capitale». Jeûner pendant 72 heures peut permettre de reconstruire l’ensemble du système immunitaire même chez les personnes âgées ou gravement malades telle est la conclusion de cette nouvelle étude scientifique.

Si jeûner est considéré comme néfaste pour l’organisme par les nutritionnistes, priver le corps de nourriture pendant trois jours contraindrait ensuite la moelle osseuse à produire de grandes quantités de globules blancs qui combattent les infections. Cette découverte peut être particulièrement utile aux malades dont le système immunitaire a été affaibli, par exemple les cancéreux traités par des chimiothérapies.

Selon les chercheurs d’USC, jeûner lance un processus de régénération. «Cela donne le feu vert à la moelle osseuse pour reconstruire l’ensemble du système immunitaire» explique Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l’Université de Californie du sud. «Et la bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties du système immunitaire abîmées ou âgées et inefficaces, pendant le jeun. Et si vous partez d’un système fortement endommagé par une chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent permettre de  créer, littéralement, un nouveau système immunitaire».

Les jeûnes prolongés contraignent en fait le corps à consommer ces réserves de glucoses et de graisses mais aussi détruisent une proportion importante des globules blancs. «Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée et pour cela recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées». Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau. Le jeûne a aussi un autre effet bénéfique, il réduit la présence dans le corps de l’enzyme PKA qui est liée au vieillissement et augmente les risques de cancer et de croissance des tumeurs.

«Il n’y a pas de preuve que jeûner soit dangereux mais il y a de grandes preuves que ce soit bénéfique», résume Valter Longo.

Science & santé

Post ID 465

Article paru le 16 février 2015 sur aufeminin.com

Marie Treppoz, passionnée de naturopathie, a su fédérer les meilleurs thérapeutes des pratiques complémentaires à la médecine traditionnelle et organise régulièrement des séjours de détox. Elle vous explique comment détoxifier son corps facilement, avec des conseils avisés. Suivez le guide !

La détox est le grand mot à la mode depuis quelques années. Détox sous forme de jeûne ou mono diète, cure de jus, détox par les plantes, semaines de détox… On entend tout et son contraire sur le sujet : danger pour les uns, mode limite sectaire pour les autres ou encore moyen radical de maigrir.

L’intérêt de la détox

Rappelons-nous que nos gènes sont à 90% ceux de nos ancêtres préhistoriques. Or notre mode de vie, et en particulier notre alimentation, a plus changé au cours des 60 dernières années qu’en 5 millions d’années. Notre corps n’est pas « programmé » pour une alimentation à 80% transformé et qui plus est souvent toxique par l’ajout d’acidifiants, conservateurs, pesticides et autres colorants. L’organisme humain n’est pas uniquement malmené par notre mauvaise alimentation, il souffre également de la pollution, de notre trop grande sédentarité, du stress que nous accumulons, du tabac, de l’alcool et de nos excès en tout genre. De l’air qu’on respire aux aliments que nous mangeons, nous ne nous en rendons pas compte, mais notre organisme est tous les jours exposé. Voilà pourquoi nous avons besoin de nous détoxifier de temps en temps.

 La détox, c’est quoi ?

La détox permet simplement à notre organisme de se débarrasser de ses toxines accumulées. Cette tradition ancienne, voire millénaire, est aujourd’hui largement recommandée par les naturopathes qui y voient l’un des meilleurs outils en matière de santé préventive. Certains de nos organes fonctionnent comme de véritables usines de traitement de nos déchets en évacuant ces toxines (la peau, les reins, les poumons, les intestins et le foie). Mais ils sont souvent tellement sollicités qu’ils saturent et provoquent des symptômes très variés : mauvais sommeil, problèmes digestifs, cutanés, ORL, baisse des défenses du système immunitaire…La détox permet de soulager ces organes qui en étant moins « occupés » vont déloger les toxines stockés.

Se détoxifier au quotidien

Changer d’alimentation est la première attitude à adopter lorsqu’on veut débarrasser son organisme de toutes toxines. Il convient dans un premier temps de privilégier les fruits et les légumes (bio de préférence). Une alimentation détox est également plus végétarienne, sans obligation de bannir la viande (mieux vaut alors consommer de la viande blanche ou du poisson que de la viande rouge, lourde à digérer et acidifiante) et met à l’honneur les oléagineux. Mieux vaut éviter au quotidien les produits raffinés, le gluten et diminuer les produits laitiers (à une portion par jour).

La détox ne se limite pas à l’alimentation, il faut un mode de vie approprié en dormant suffisamment, en faisant régulièrement des activités physiques, en diminuant ses sources de stress et en cessant de consommer volontairement les toxines contenues dans le tabac et l’alcool.

 Quelques recettes pour s’alimenter plus sainement :

Les jus verts sont très à la mode et efficaces, à faire idéalement avec un extracteur à jus :

-       choux kalé (le légume mis à a la mode par Gwineth Paltrow !) à mélanger avec de la pomme et de la poire

-       kiwi et concombre avec une pointe de gingembre (peut se préparer au blender)

Quelques jus délicieux que les enfants adorent (et qui leur font manger des légumes sans s’en rendre compte) :

-       Panais (le légume qui ressemble à une très grosse carotte blanche) avec de l’ananas

-       Pomme, orange, carotte, gingembre

-       Betterave, pomme et carotte

-       Fenouil et orange

 Menu type d’une journée « saine » pour faire le plein d’énergie vitale :

-       un grand verre d’eau chaude au réveil (dans les 40 degrés) pour relancer la digestion. Selon votre profil vous pouvez y ajouter quelques gouttes de jus de citron (bio, bien sûr).

-       Au petit déjeuner vous pouvez essayer le Miam-ô-Fruits (voir la recette détaillée de France Guillain) à base de banane, graines de lins et sésame, oléagineux, huile de Colza ou lin, jus de citron et fruits frais. Pour varier les plaisirs et lorsqu’il fait froid, préparez vous un granola maison (à base de flocons d’avoine, graines de tournesol, graines de courges, raisins secs, amandes, noisettes, noix du Brésil, baies de gogi, abricots secs…) et mélangez le avec une compotée de fruits frais (quelques fruits coupées cuits dans un fond d’eau avec un bâton de vanille ou de la cannelle). Vous avez du mal à vous passer de pain ? Tartinez une tranche de pain complet bio au levain d’un peu de purée d’amandes ou d’avocat écrasé.

-       Au déjeuner commencez pas une petite assiette de salades ou de crudités (pour lancer le travail enzymatique) puis enchaînez avec un poisson ou une viande blanche (privilégiez la cuisson vapeur) et des légumes. Pas de fruits en fin de repas à l’exception de l’ananas et la papaye (dont l’enzyme aide à la digestion). Et si vous ne pouvez pas vous passer de dessert, prenez quelques cuillères d’une mousse au chocolat maison (préparée uniquement à base de chocolat noir bio et d’œufs).

-       Un creux vers 16/17 heures ? C’est l’heure idéale pour manger un fruit (ou un jus fruits et légumes maison) avec quelques amandes ou noix du Brésil.

-       Le soir, dînez tôt et léger. Une soupe de légumes, du riz complet avec de la ratatouille, une salade de lentilles et quinoa… et pas de dessert !

Vous aurez remarqué que lors de cette journée light vous ne consommerez aucun produit laitier ni de produits à base de gluten.

Et si je ne devais donner qu’un conseil c’est celui de manger doucement (on pose ses couverts entre chaque bouchée) et en conscience. C’est la meilleure façon de perdre 1 ou 2 kilos sans rien changer à son alimentation. Et derrière vous verrez, lorsque vous mangez en conscience, vous changez en même temps votre relation à la nourriture.

 Quel détox pour moi ?

L’idéal est de se poser 6 jours si on veut lancer une détox en profondeur et mieux vaut se faire accompagner par un naturopathe que se lancer seul dans l’aventure. Il existe de nombreux organismes proposant des semaines de jeûne et randonnée (ffjr.fr) partout en France. Le jeûne consiste à ne pas consommer d’aliments solides pendant plusieurs jours, ce qui permet d’activer de façon naturelle les gênes responsables de la réparation cellulaire. Le corps se nettoie en profondeur, se libère des toxines accumulées et se régénère. La condition physique et psychique s’améliore en parallèle et après une fatigue possible vers le 2ème ou 3ème jour, on se sent plein d’énergie, sans jamais avoir de sensations de faim. La plupart des organismes propose des jeûnes diététique hydrique de 6 jours basés sur les principes du Docteur Buchinger : jus de fruits frais et bios dilués le matin, bouillon de légumes bios filtrés en fin de journée et tisanes et eaux à volonté. 250 000 cures de jeûne ont été médicalement suivies à la clinique Buchinger en Allemagne depuis 60 ans et ont fait l’objet de recherches approfondies sur les bienfaits.

On peut aussi faire des séjours plus courts pour s’initier à la détox, seul ou en famille (voir séjours sur my-detox.fr). En 3 jours on fait déjà du bien à son corps et on peut pratiquer différentes formules plus souples que le jeûne mais qui mettent notre organisme au repos et permettent de se libérer de nos toxines. Par exemple on peut suivre une cure de jus de fruits et légumes (surtout verts car très détoxifiants), une monodiète (pommes, raisins, riz complet, soupes…) ou encore un mini jeûne.

Et enfin c’est très bien pour le corps et l’esprit de faire des petits jeûnes de 16 heures. Une façon très simple d’y arriver c’est sauter le dîner du dimanche soir (c’est facile car souvent on sort du déjeuner du dimanche en n’ayant plus du tout faim) et d’attendre le milieu de matinée pour prendre un petit déjeuner léger (à base de fruits frais et oléagineux). Puis on enchaîne avec une journée où on consomme principalement des fruits et légumes (agrémentés d’huiles riches en omégas 3 et 6 et de quelques oléagineux). Essayez de faire cela chaque semaine et vous verrez, vous serez plein d’énergie !

Prochains séjours du 14 au 17 mai (week-end de l’Ascension en Provence) et du 23 au 25 mai (week-end de la Pentecôte en famille dans le Perche).

Post ID 457

Le Dr Ramon Estruch est l’un des principaux investigateurs de l’étude PREDIMED. Il explique dans cet entretien pourquoi le régime méditerranéen réduit le risque d’infarctus et d’autres maladies chroniques.
Source : lanutrition.fr (21 janvier 2015)

Quelles sont les principales conclusions de PREDIMED ?

L’étude PREDIMED a évalué les effets d’une diète méditerranéenne traditionnelle sur la prévention primaire des maladies cardiovasculaires. Et elle a montré avec le niveau de preuve scientifique le plus élevé que le retour aux habitudes alimentaires de nos ancêtres méditerranéens réduit de 30% le risque de souffrir d’un infarctus, d’AVC ou de mort subite. Elle offre un degré de protection similaire à celui des médicaments les plus efficaces, mais sans les effets indésirables qu’ils ont souvent.

Rappelez-nous les bases du régime méditerranéen ?

Le régime méditerranéen est caractérisé par la consommation régulière d’aliments frais produits localement. Il comprend un apport élevé en graisses (supérieur à 40% de l’apport énergétique total), principalement sous forme d’huile d’olive (de préférence vierge extra), une consommation élevée de céréales (de préférence non raffinées), de fruits, de légumes, de légumineuses et de noix et graines, un faible apport de viande ainsi qu’une consommation modérée de vin (toujours au cours des repas). Cette manière de s’alimenter semble être la plus saine pour l’organisme. De nombreuses études, dont PREDIMED, ayant démontré qu’elle permettait de prévenir la survenue et le développement de beaucoup de maladies chroniques.

Qu’est-ce qui rend l’huile d’olive bénéfique pour la santé et comment l’utiliser ?

Lorsque quelqu’un adopte un régime pauvre en graisses, son corps compense avec un besoin accru de glucides. Or, il a été établi qu’un excès de glucides est néfaste à l’organisme. Par ailleurs, il est essentiel d’ingérer un peu de gras et pour cela, les graisses végétales (non saturées) sont meilleures que les graisses animales (saturées). Ainsi le régime méditerranéen permet de bénéficier d’aliments riches en graisse végétale comme l’huile d’olive et les noix et fruits à coque, tout en évitant les aliments moins sains comme les glucides raffinés. L’huile d’olive doit représenter la principale source de graisses ajoutées mais il vaut mieux la choisir vierge extra. L’huile d’olive vierge extra contient en effet plus de polyphénols que les autres, tout en amenant aussi de l’acide oléique protecteur. Les polyphénols sont des composés bioactifs synthétisés par les plantes en réaction à des agressions (lumière solaire par exemple) et pour lutter contre des maladies. En ingérant ces polyphénols, nous bénéficions des mêmes effets protecteurs que ceux qu’ils fournissent aux plantes. En plus de ces propriétés intéressantes, l’huile d’olive encourage aussi à manger plus d’autres aliments sains comme les légumes.

Le régime méditerranéen bénéficie-t-il à tout le monde ou à certains plus que d’autres ?

Dans l’étude PREDIMED, nous avons pu vérifier les bénéfices du régime méditerranéen dans tous les groupes analysés : hommes et femmes, jeunes ou vieux, diabétiques ou non, obèses ou non, hypertendus ou non, etc. En fait, le régime méditerranéen a été testé par des millions de personnes à travers l’histoire et jusqu’à maintenant, aucun danger ne lui a été imputé.

L’étude s’est intéressée aux maladies cardiovasculaires. Quelles autres maladies chroniques peuvent être prévenues par ce régime ?

Des études montrent que le régime méditerranéen peut aider à prévenir le diabète, l’hypertension, le syndrome métabolique, certains types de cancer et quelques maladies neurodégénératives comme Alzheimer.

Le fait d’avoir enrôlé des Espagnols dans l’étude a-t-il facilité l’adhésion au régime méditerranéen ?

Les Espagnols d’aujourd’hui mangent beaucoup moins bien que leurs ancêtres. Nous avons oublié notre héritage alimentaire au profit de nouvelles habitudes issues d’autres cultures, notamment anglo-saxonne. Aux États-Unis de nombreuses personnes se mettent à manger méditerranéen alors que nous adoptons de notre côté leurs habitudes alimentaires antérieures. Mais le plus difficile c’est que nous croyons manger équilibré. Dans l’étude PREDIMED, l’âge moyen des participants tournait autour de 70 ans et leur adhésion au régime était correcte à très bonne. Je suis sûr cependant que si on avait donné ce questionnaire à des personnes bien plus jeunes, les résultats auraient été bien moins bons.

L’étude PREDIMED va se poursuivre avec PREDIMED plus. Quels changements sont apportés dans cette nouvelle étude ?

Il y a de plus en plus d’obèses en Espagne, notamment parce que les Espagnols se sont éloignés du régime méditerranéen de leurs ancêtres et ont diminué leur activité physique. C’est pourquoi, au sein du Centre de recherches biologiques sur l’obésité et la nutrition de l’Institut de Santé Carlos III où je travaille, nous commençons PREDIMED Plus pour montrer comment il est possible de tirer parti d’un régime méditerranéen pauvre en calories accompagné d’un programme d’activité physique et de thérapies comportementales, pour profiter de la vie en réduisant son tour de taille, et à plus long terme, son risque de maladie cardiovasculaire et de cancer. Un sacré défi en perspective.

Post ID 454

Scientists, like mothers, have long suspected that midnight snacking is inadvisable. But until a few years ago, there was little in the way of science behind those suspicions. Now, a new study shows that mice prevented from eating at all hours avoided obesity and metabolic problems — even if their diet was sometimes unhealthful.

Researchers at the Salk Institute for Biological Studies in San Diego and elsewhere began experimenting with the eating patterns of laboratory mice in a previous study. On that occasion, some mice consumed high-fat food whenever they wanted; others had the same diet but could eat only during an eight-hour window. None exercised. The mice that ate at all hours soon grew chubby and unwell, with symptoms of diabetes. But the mice on the eight-hour schedule gained little weight and developed no metabolic problems. Those results were published in 2012.

For the new study, which appeared in the journal Cell Metabolism in December, Salk scientists fed groups of adult males one of four diets: high-fat, high-fructose, high-fat and high-sucrose, and regular mouse kibble. Some of the mice in each dietary group were allowed to eat whenever they wanted throughout their waking hours; others were restricted to feeding periods of nine, 12 or 15 hours. The caloric intake for all the mice was the same.

Over the course of the 38-week experiment, some of the mice in the time-restricted groups were allowed to cheat on weekends and eat whenever they chose. A few of the eat-anytime mice were shifted to the restricted windows midway through the study.

By the end, the mice eating at all hours were generally obese and metabolically ill, reproducing the results of the earlier study. But those mice that ate within a nine- or 12-hour window remained sleek and healthy, even if they cheated occasionally on weekends. What’s more, mice that were switched out of an eat-anytime schedule lost some of the weight they had gained.

“Time-restricted eating didn’t just prevent but also reversed obesity,” says Satchidananda Panda, an associate professor at the Salk Institute who oversaw the studies. “That was exciting to see.” Mice that consumed regular kibble in fixed time periods also had less body fat than those that ate the same food whenever they chose.

Precisely how a time-based eating pattern staved off weight gain and illness is not fully understood, but Dr. Panda and his colleagues believe that the time at which food is eaten influences a body’s internal clock. “Meal times have more effect on circadian rhythm than dark and light cycles,” Dr. Panda says. And circadian rhythm in turn affects the function of many genes in the body that are known to involve metabolism.

To date, Dr. Panda’s studies have been conducted with only mice, but he says the results seem likely to apply to humans. The upshot: Contain your eating to 12 hours a day or less. And pay attention to when you begin. The clock starts, Dr. Panda says, with “that first cup of coffee with cream and sugar in the morning.”

This article appeared in the January 18, 2015 issue of The New York Times Magazine.